Après l’immense succès de « Ceux qu’on était », certifié single de diamant (50 000 000 de streams) en 3 mois, Pierre Garnier dévoile « Chaque seconde », son premier opus.
Un premier album, c’est un peu comme une carte d’identité. L’occasion pour son auteur de se présenter, de dévoiler un bout de sa vie, un bout de lui, que le public ne connait pas encore. Le cas de Pierre Garnier n’est pas commun. Ce public le suit déjà. Il l’attend déjà. Il l’aime déjà. Il pense en savoir beaucoup sur celui qu’il a suivi pendant trois mois sur un écran, et pourtant… « Chaque seconde » raconte plus de Pierre que ce qu’on en a vu jusqu’à présent. Avec ses mots, ses mélodies, il dessine l’autoportrait d’un jeune homme de 22 ans passionné, qui avait des rêves, et qui a décidé de les réaliser.
D’aussi loin qu’il se souvienne, tout commence à l’enfance, dans sa chambre de la désormais très connue petite ville normande de Villedieu-Les-Poêles. « Je me voyais devenir guitariste de rock, » raconte Pierre. Puis, l’adolescence venue, toujours sa guitare entre les mains, il écrit, à 14 ans, sa première chanson. « J’ai commencé à chanter pour m’accompagner, puis je l’ai fait tous les jours. » Le déclic. Pierre découvre un autre instrument : sa voix. Si reconnaissable. Même s’il ne le sait pas encore. Elle se balade, éraillée, sur ses compositions. Il y pose des mots. Des mots d’amour. Ce sentiment qui se veut aujourd’hui le fil rouge de ce premier album.
Alors bien sûr, il y a « Ceux qu’on était », présente sur toutes les lèvres, devenue un tube incontournable en l’espace de quelques mois seulement. Une chanson marquante, dévoilée au public avant même qu’elle ne soit disponible. Une chanson qu’il a écrite avec ses amis, Joseph Kamel et DAYSY, rencontrés justement à Caen, en Normandie, il y a quelques années. On a fait « Ceux qu’on était » ensemble et posé des bribes de ce qui allait devenir un album… » Un travail interrompu par une parenthèse, peu commune, celle de la Star Academy. La suite, tout le monde la connait. Pierre en devient le grand vainqueur. Mais pas question de se poser. A sa sortie du château, il reprend le travail amorcé plus tôt, nourri par son aventure. Ses titres prennent une ampleur nouvelle. Inspiré par Justin Bieber, Ed Sheeran, ou encore Shawn Mendes, avec lesquels il voit une certaine filiation, il crée des hymnes pop acoustiques à l’efficacité imparable, mais toujours emprunts de sa sensibilité à fleur de peau. Le titre éponyme « Chaque seconde » ou encore « A mes côtés » en sont de parfaits exemples. Un autre sujet, peu abordé en chanson, lui tient à cœur : l’amitié. « J’ai comme une relation d’amour avec mes potes. Et je voulais le souligner, car c’est important, » explique-t-il en évoquant la sublime ballade « Tout en mieux ».
Il y a dans les textes de Pierre ses expériences, son vécu. Et une part de mystère, de fantasme. Car si tout n’est pas autobiographique, il y met toujours une part de lui. Avec pudeur. Pierre n’est pas de ceux qui posent facilement, dans la vie, des mots sur ce qu’ils ressentent. « Que ce soit en amour, en amitié, ou de façon plus générale, j’ai du mal à expliquer les choses, à les dire. Alors je mets tout ça en musique, c’est plus facile pour moi. » De ce trait de personnalité, sorte de point de départ à la création, que l’on reconnait chez les plus grands artistes, il en tire même deux chansons, très personnelles, à mi-chemin entre la confidence et la confession : « Comment faire » et « Les mots ». Il s’autorise aussi, dans « Ce qui me va », à se livrer sur ce rêve de gamin qui devient réalité, alors qu’il touche du bout des doigts « la vie que j’ai toujours voulu avoir ». Sans jamais s’éloigner de qui il est, de cette simplicité et de cette humilité qui sont les siennes. Ni des autres. Le collectif n’est jamais loin dans ses chansons, aussi bien dans leur création (Joseph Kamel, DAYSY, MARSO, Mosimann) que dans leur interprétation (Sofiane Pamart l’accompagne au piano sur le titre « Pas une larme »). Pierre a beau avoir commencé seul, dans sa chambre, il n’a jamais été hermétique à ce qui se passait en dehors. Bien au contraire.